Le coronavirus (COVID-19) s'est maintenant propagé à travers le monde et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a déclaré pandémie. Le monde a été touché d’une manière sans précédent. C’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons qu’un nombre croissant de personnes, principalement des personnes âgées mais aussi des enfants, perdent la vie à cause de ce virus. Nous prions pour les souffrants et les défuntes, et pour une fin rapide de la pandémie dans le monde.
Bien que le taux de mortalité infantile a été faible jusqu'à présent, les enfants sont gravement touchés par la pandémie. Dans de nombreux pays, les écoles sont fermées. Les enfants perdent non seulement l'accès à l'éducation, mais aussi leur précieux temps pour être en contact avec leurs amis et leurs enseignants. Dans certains cas, ils perdent aussi l’accès aux repas fournies par l'école. Leur vie peut également être encore plus gravement touchée si les membres de leur famille ou leurs soignants tombent malades ou perdent la vie. Il est important de savoir que les enfants sont très vulnérables à l'impact de la pandémie, et nous devons les écouter et les soutenir. Arigatou International continuera à travailler avec nos partenaires pour offrir le soutien nécessaire aux enfants du monde entier en cette période difficile.
Cette pandémie historique nous rappelle que dans le monde d'aujourd'hui, les gens sont profondément interconnectés les uns les autres. Nous avons l’occasion de voir comme le comportement d'une seule personne peut influencer le bien-être des autres et comme nos actions collectives ont le pouvoir de changer la situation mondiale dans toutes les directions. C'est le moment où nous devons encourager le sens de la solidarité en tant que communauté humaine. Nous devons agir ensemble pour surmonter cette menace pour l'humanité avec empathie et en prenant soin des personnes vulnérables, y compris les enfants. Arigatou International fera tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer aux efforts internationaux visant à mettre fin à la pandémie.
Keishi Miyamoto (Rev.),
Président d'Arigatou International,
Réseau mondial des religions en faveur des enfants (GNRC)
Au cours des prochaines semaines, Arigatou International et ses initiatives travailleront ensemble pour vous aider à assurer la sécurité des enfants pendant la pandémie de Covid-19.
Nous partagerons des ressources pratiques pour les parents et les soignants, ainsi que des réflexions et des outils pertinents pour les communautés religieuses, y compris des séminaires en ligne, des blogs et des messages vidéo.
Nous vous invitons à rester à l'écoute de nos réseaux sociaux pour réfléchir avec nous sur les défis éthiques présentés par cette urgence sans précédent et à prendre des mesures concrètes pour le bien-être des enfants du monde entier.
La grande famille d’Arigatou déplore la disparition de Rév. Takeyasu Miyamoto, fondateur d’Arigatou International et leader de Myochikai, décédé à 97 ans le jeudi 26 mars 2015 à 3 heures 50 minutes à Tokyo. Il nous manquera profondément.
Un service funéraire pour les proches aura lieu le 2 avril et une cérémonie publique pour rendre hommage à sa vie et ses contributions est prévue le 14 mai à Tokyo.
Rév. Miyamoto était un vrai pionnier de la compassion et un guide spirituel rare qui avait le don d’inspirer les gens à dépasser toutes les limites habituelles pour prendre soin des autres, en particulier les enfants. D’un petit mouvement bouddhiste lancé en 1950 au Japon, ses idées de base ont grandi pour avoir désormais un impact à travers le monde.
Après avoir suivi les enseignements de la fondatrice de Myochikai, Rév. Mitsu Miyamoto, dès 1945 et jusqu’à son décès en 1984, Rév. Takeyasu Miyamoto est devenu le leader de Myochikai après avoir complété une ascèse de 1000 jours afin de se préparer à lui succéder. En tant que leader de Myochikai, il mettait l’accent sur le devoir et le potentiel de chacun à exercer la « persévérance dans l’intérêt du bien » et de contribuer à la paix dans le monde, suivant les préceptes de Rév. Mitsu Miyamoto. Il enseignait fréquemment sur les thèmes de la gratitude, du changement de cœur, et de rendre hommage à nos prédecesseurs.
En 1990, Rév. Miyamoto établit la Fondation Arigatou (actuellement, Arigatou International) « en réponse aux terrible souffrances des enfants de par le monde » et lui donna pour mission de construire un monde meilleur pour les enfants. Puis, en 2000, il inaugura le Réseau Mondial des Religions en faveur des Enfants (GNRC) qui rassemble des gens de divers horizons religieux pour s’engager à « contribuer d’un point de vue religieux à la promotion des droits de l’enfant au 21ème siècle. »
Lors de la session extraordinaire consacrée aux enfants aux Nations Unies en 2002, Rév. Miyamoto a été selectionné pour prendre la parole devant l’Assemblée Générale au nom des croyants du monde entier et il s’engagea à réunir les diverses communautés religieuses afin de faire plus pour l’enseignement de l’éthique, les droits de l’enfant et mettre un terme à la pauvreté des enfants.
Sous la direction du Rév. Miyamoto et au cours de la décennie qui s’ensuivit, de ses trois promesses ont émergé trois initiatives interreligieuses globales qui reçoivent le soutien d’Arigatou International : Enseignement de l’Ethique aux Enfants, Prière et Action en faveur des Enfants et Mettre fin à la Pauvreté des Enfants.
Malgré la tristesse que suscite cette disparition, toute la famille d’Arigatou est plus que jamais déterminée à poursuivre le travail commencé par Rév. Miyamoto jusqu’à ce que chaque enfant sur Terre puisse grandir sain et sauf, et éventuellement, que l’humanité toute entière vive en paix.
Le 23 septembre, Arigatou International Genève a organisé, en collaboration avec l'Initiative globale pour mettre un terme aux châtiments corporels des enfants, une session parallèle à la 27ème session du Conseil des droits de l'homme intitulée "Mettre un terme à la violence contre les enfants dans la famille - Travailler ensemble pour accélérer les progrès". L'objectif de cette session était de discuter et identifier les mesures concrètes pour accélérer les progrès afin de mettre un terme à toute forme de violence contre les enfants dans la famille.
Le panel était composé d'experts dans le domaine de la violence contre les enfants: Mme. Elda Moreno, assistante spéciale et chef du bureau de la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la violence contre les enfants; Dr. Susan Bissell, directeur adjoint, chef de la protection des enfants, division des programmes, UNICEF; M. Peter Newell, coordinateur de l'Initiative globale pour mettre fin aux châtiments corporels des enfants; et Mme. Maria Lucia Uribe, secrétaire général du Conseil interreligieux pour l'éducation éthique des enfants et directeur d'Arigatou International Genève. Le débat s'est intéressé aux progrès pour mettre fin aux châtiments corporels dans la famille, aux défis, aux bonnes pratiques ainsi qu'aux mécanismes préventifs, notamment les méthodes parentales positives.
Mme. Moreno a abordé le rôle important de la famille dans la protection des enfants et noté que la famille peut devenir le lieu où les enfants subissent des violences qui ne seront souvent pas rapportées. Elle a souligné l'importance de promouvoir les méthodes parentales positives en tant qu'une mesure d'intérêt public, de faire en sorte que le châtiment corporel dans la famille soit interdit par la loi, d'investir dans la petite enfance, d'apporter du soutien aux parents et tuteurs, ainsi que de développer des partenariats stratégiques. Elle conclut que la prévention et l'interdiction de la violence contre les enfants dans la famille doivent obtenir plus de soutien de la part de la population.
Dr. Bissell a exposé les résultats du nouveau rapport de l'UNICEF, Hidden in Plain Sight (disponible en anglais), qui contient des données et une analyse statistique sur la violence contre les enfants. Une publication complémentaire, intitulée Ending Violence Against Children: Six Strategies for Action (disponible en anglais), fournit des preuves concrètes de ce qui marche pour faire face à la violence. Dr. Bissell a apporté plus de précisions sur la première stratégie qui consiste à apporter du soutien aux parents, tuteurs et familles et fourni des exemples de programmes et de bonnes partiques. Elle a également mis l'accent sur l'importance d'appliquer les lois et politiques qui interdissent la violence contre les enfants.
M. Newell a souligné l'anomalie extraordinaire que représente la persistante acceptation sociale et légale du châtiment corporel des enfants dans la famille et le niveau bas auquel les enfants sont placés, en tant qu'individus et détenteurs de droits. Il a souligné la nécessité pour les états d'introduire des lois qui interdissent la violence contre les enfants dans la famille et fait référence au cas de la Suède, premier pays à avoir interdit tout châtiment corporel des enfants. M. Newell a cité certaines des recommendations issues d'une conférénce organisée par le ministère suédois de la santé et des affaires sociales en juin dernier, notamment la nécessité de rappeler systématiquement le problème lors de l'Examen Périodique Universel à travers des questions et des recommendations; d'attirer l'attention sur les effets des châtiments corporels; enfin de plaidoyer pour leur interdiction sous tous les angles, y compris celui du sexe et de l'invalidité.
Mme. Uribe a traité de la violence directe, structurelle et culturelle à l'encontre des enfants dans la famille et de l'importance de défier les normes culturelles et religieuses qui justifient la violence contre les enfants. Elle a souligné l'importance d'utiliser diverses approches pour faire face au problème et de fournir aux parents, à travers les méthodes parentales positives et les programmes de sensibilisation, des alternatives pour élever leurs enfants sans avoir recours à la violence. Elle a présenté la Journée mondiale de prière et d'action pour les enfants, une initiative d'Arigatou International, et un exemple au Cambodge où l'UNICEF, Save the Children, Investing in Children and their Societies (ICS) et le ministère pour le culte et la religion travaillent avec les dirigeants religieux pour promouvoir les méthodes parentales positives.
Les discussions qui ont suivies entre les intervenants et le public ont conclus qu'il y a un élan pour faire face à la violence contre les enfants dans la famille et que plusieurs secteurs dialoguent actuellement afin de prioriser le sujet. L'état doit jouer un rôle plus important pour apporter du soutien aux familles, non seulement à travers l'éducation, mais également sous d'autres aspects, et tout particulièrement aux familles touchées par la pauvreté et les problèmes qui y sont structurellement liés. Les débats ont aussi mis l'accent sur le rôle des médias pour aider à faire circuler les informations sur l'impact de la violence contre les enfants dans la famille et fournir des moyens simples d'expliquer aux parents l'influence négative que la violence peut avoir sur les enfants. Il y a aussi besoin de récolter plus de données, délargir la collaboration entre les différents acteurs, ainsi que d'inclure la violence contre les enfants comme un aspect important de l'agenda post-2015.
Le public était composé de divers représentants du bureau du Haut-Commissaire aux droits de l'homme, des missions gouvernmentales auprès de l'ONU, des ONG et du milieu universitaire. Un rapport complet sera bientôt disponible.
En collaboration avec l'Initiative globale pour mettre un terme aux châtiments corporels des enfants, Arigatou International Genève organise une discussion intitulée "Mettre un terme à la violence contre les enfants dans la famille - Travailler ensemble pour accélérer les progrès". Organisée dans le cadre de la 27ème session du Conseil des droits de l'homme, la réunion aura lieu le 23 Septembre, entre 14:00 et 15:30 aux Palais des Nations (Salle XXIV) à Genève.
2014 est une année importante pour les enfants et toutes celles et ceux qui travaillent pour leur protection, leur autonomisation et leur bien-être car elle marque le vingt-cinquième anniversaire de la Convention sur les Droits de l'Enfant et le vingtième anniversaire de l'Année Internationale de la Famille. Ces deux événements sont une occasion de 1) faire le point sur les progrès accomplis et les défis qui demeurent afin de protéger les enfants de toute forme de violence et garantir l'accès et le plein exercice de leurs droits, 2) attirer l'attention sur l'importance de la famille dans le développement des enfants et 3) agir pour accélérer les progrès afin que les enants ne soient pas soumis à la violence à la maison.
La violence à l'encontre des enfants demeure un défi important partout dans le monde dans la mesure où parents et tuteurs ont souvent recours aux châtiments corporels pour "éduquer" ou "discipliner" les enfants, méthode justifiée bien souvent par les normes sociales, culturelles et religieuses. Le débat addressera les défis et les bonnes pratiques pour traiter la violence dans la famille, notamment les mécanismes préventifs, les méthodes parentales positives et le renforcement de la législation. Ce sera un espace de dialogue avec les participants afin de réfléchir et identifier les étapes nécessaires afin d'accélérer les progrès pour mettre un terme à toute forme de violence à l'encontre des enfants dans le cadre familial.
The Interfaith Observer a publié un article présentant Arigatou International et ses activités, intitulé “How a Small Buddhist Movement is Teaching Children in the Interfaith World to Live Together” (en anglais).
The Interfaith Observer, inauguré le 15 septembre 2011, est un magazine éléctronique gratuit créé pour explorer les relations interreligieuses et le mouvement interreligieux dans son ensemble. Il propose des perspectives historiques, passe en revue l'actualité interreligieuse, présente les acteurs principaux et offre entre autres des points de repère aux différents secteurs de la culture interreligieuse.
Arigatou International a participé au débat annuel d’une journée sur les droits de l’enfant dans le cadre de la 25ème session du conseil des droits de l’homme qui s’est tenue à Genève. Le débat annuel, consacré cette année à l’accés des enfants à la justice, a eu lieu au Palais des Nations le 13 mars 2014.
La sixième session du Forum sur les questions relatives aux minorités a eu lieu à Genève, Suisse du 26 au 27 novembre 2013, ayant pour thème "Au-dela de la liberté de religion ou de croyance: garantir les droits des minorités religieuses" et une attention particulière à la promotion du dialogue et de l'éducation interreligieux.
L'initiative interreligieuse d'Arigatou International pour mettre fin à la pauvreté des enfants a été officiellement lancée lors d'une réunion organisée le 17 octobre à Nairobi, Kenya, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté.
L'initiative interreligieuse pour mettre fin à la pauvreté des enfants est un effort global pour mobiliser les ressources d'inspiration religieuse pour mettre un terme à la pauvreté des enfants en traitant ses causes spirituelles et structurelles. Cette initiative est par nature centrée autour des enfants et multireligieuse.Lors de son discours, M. Marcel Rudasigwa, représentant national de l'UNICEF Country Representative et invité d'honneur, a noté que la pauvreté prive les enfants de leurs droits fondamentaux et décrit sa nature multidimensionelle ainsi: " Je souligne la nécessité d'un effort commun, car la pauvreté des enfants est un phénomène complexe et multidimensionnel qui requiert l'intervention proche et simultanée de nombreux acteurs pour être traité. Une approche intégrale augmentera également les chances de survie des enfants."
Le directeur régional de la Campagne du Millénaire des Nations Unies, M. Charles Akelyira, a aussi mis l'accent sur la coopération en ajoutant qu'il est important d'aider les gens à canaliser leur colère créativement et, pour les institutions chargées de l'éradication de la pauvreté, de travailler ensemble.
Le directeur de l'initiative, Rév. Fred Nyabera, a déclaré que “la pauvreté est vraiment le plus grand défi global que l'humanité doit relever actuellement. Elle est une injustice insupportable pour ceux qui la subissent. Eradiquer la pauvreté extrême devrait être la première priorité de l'humanité. Personne, et en particulier les enfants, ne devrait vivre dans la pauvreté." Il a continué en soulignant que les initiatives d'inspiration religieuse telle que celle-ci apportent des ressources uniques pour la lutte contre la pauvreté des enfants, notamment leur présence dans les communautés locales, la passion du bien, une influence, un esprit de bénévolat et une compassion sincère inspirée par la foi. "Il est impératif que de telles communautés rejoignent et fassent partie des efforts locaux et globaux contre la pauvreté," a-t-il ajouté.Principalement, l'événement a offert un espace pour que les enfants participent activement et expriment leurs besoins et leurs priorités.
Le secrétaire général du GNRC, Dr. Mustafa Ali, a mis l'accent sur la nécessité d'établir des partenariats durables et efficaces qui dépassent les approches purement économiques et s'attaquent aux racines du problème dans le cœur humain, à savoir : l'avarice, l'ignorance, la haine et la peur.
L'événement a rassemblé divers participants issus d'organisations religieuses, de la société civile, du gouvernement, des agences de l'ONU et des médias pour réfléchir aux effets de la pauvreté sur les enfants. Ils ont reconnu les défis que posent la pauvreté pour l'humanité et la souffrance qui en résulte et que les enfants subissent. On a également noté l'urgente nécessité d'impliquer diverses parties, y compris les enfants eux-mêmes, à travers des partenariats, dans la lutte contre la pauvreté des enfants.
Les participants ont relevé que, bien que l'éradication de la pauvreté reste au centre des objectifs internationaux de développement, y compris l'agenda post-2015 pour le développement, l'attention doit se porter tout spécialement sur les enfants.
Vous pouvez également consulter le rapport de l'événement en photos (PDF, en anglais). Cliquez ici.