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07/05/2018 - Déclaration du ROADDH à la 62e session de la Commission Africaine des DH-Nouaktchott-Mauritanie 27.04.2018

Madame la Présidente,

Madame, Monsieur, Honorables Commissaires,
Le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits Humains félicite l’Etat de Mauritanie pour son hospitalité. Nous saluons la condamnation de deux esclavagistes à des peines privatives de liberté de 10 et 20 ans par l’Etat de Mauritanie. Le Réseau se félicite également du bon déroulement des élections présidentielles au Libéria et en Sierra Léone et de la désignation d’un Premier Ministre en Guinée Bissau.
Cependant, c’est avec regret que le ROADDH constate que, malgré le caractère public des sessions de la Commission Africaine des Droits de L’Homme et des Peuples, tel qu’énoncé dans les dispositions du règlement intérieur, une bonne partie de défenseurs des droits humains du pays hôte ne prennent pas part aux travaux de la présente session.
Madame la Présidente, Honorables Commissaires, du Nigeria à la Mauritanie en passant par le Togo et le Niger entre autres, les récurrentes violations des droits de l’homme et des défenseurs des droits de l’homme, sont connues comme fondées sur des causes relatives au non-respect des conventions internationales des droits de l’homme dûment ratifiés par les États et aux difficultés pour ces derniers à contenir les mouvements sociaux et l’extrémisme religieux.
La réduction de l’espace de la société civile continue de gagner de l’ampleur avec des entraves à la jouissance des droits à la liberté d’opinion et de manifestation pacifiques, des arrestations de défenseurs des droits de l’homme, syndicalistes et journalistes y compris. Cette situation contribue à accroître la vulnérabilité des défenseurs des droits de l’homme. Le groupe des défenseurs des droits de l’homme les plus vulnérables de la sous-région ouest africaine que constituent, les femmes défenseurs des droits de l’homme, des défenseurs des minorités sexuelles et ceux travaillant sur le contre-terrorisme, se voit renforcé au Niger, au Nigeria et au Togo ces derniers mois des défenseurs des droits civils et politiques.
Au Niger, 27 personnes dont des défenseurs des droits de l’homme qui tentaient de jouir du droit à la liberté de manifestation et de réunion croupissent en prison.
Au Togo, il s’agit de 03 défenseurs des droits de l’homme arrêtés dans l’exercice de leur travail.
Madame la Présidente, Honorable Commissaire, le Burkina Faso, le Niger et le Nigeria paient un lourd tribut à l’extrémisme religieux. Au Burkina, dans la région du Sahel plus de 400 écoles et plus de 20 000 sans éducation.
La situation au Nigéria devient de plus en plus inquiétante. En effet, le pays enregistre une inquiétante montée de violences qui semble s’institutionnaliser. L’accroissement d’assassinats de personnes sur son sol, particulièrement des femmes, des enfants et des défenseurs des droits de l’homme devient inquiétante, tel que le prouvent les récentes tueries dans le centre nord du pays, avec comme bilan une vingtaine de morts.
Madame la Présidente, le Réseau sollicite de la Commission qu’elle adresse les recommandations suivantes A l’attention de :

1.Tous les autres Etats de la sous-région Ouest Africaine, d’emboîter le pas aux Etats pionniers en adoptant des lois nationales de protection des défenseurs des droits de l’homme.

2. Du Niger, du Togo, et de la Mauritanie, de remettre en liberté tout défenseur des droits de l’homme encore en détention.

3. Du Nigéria:

  • De retirer le projet de loi nuisible aux actions des défenseurs des droits de l’homme et qui reste disponible dans les bureaux de l’Assemblée Nationale.
  • De se conformer à ses engagements internationaux des droits de l’homme en retirant la loi réprimant les minorités sexuelles
  • D’introduire la dimension ‘’droits de l’homme’’ dans les différentes opérations sur son territoire pour éviter les situations malheureuses comme cette bavure militaire de 2017 qui a arraché la vie à 400 personnes.
  • Libérer les prisonniers politiques et accorder le droit de vote à tout prisonnier sur son territoire.
  • De trouver une solution définitive en renforcer la protection des populations vivants sur son territoire.
  • D’ouvrir une enquête pour identifier les auteurs de ces actes et les soumettre à la justice nigériane.

Madame la Présidente, Honorables Commissaires, je vous remercie pour votre attention.


04/09/2015 - Communiqué de presse
Une délégation de Front Line Defenders et le Service International pour les Droits de l’Homme, en partenariat avec la Coalition Ivoirienne des Défenseurs des Droits Humains (CIDDH), ont effectué une mission de plaidoyer en Côte d’Ivoire du 31 aout au 3 septembre 2015. L’objectif de cette mission était de discuter avec les autorités ivoiriennes et […]



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