La communauté internationale a respectivement célébré les 9 et 10 décembre 2025, deux dates majeurs (journée internationale des Défenseurs des droits humains ; et journée internationale des droits humains)
Au Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits Humains (ROADDH), les coalitions membres ont marqué ces journées à travers diverses activités.
C’est le cas de la Coalition libérienne des défenseurs des droits humains qui a marqué la journée du 9 décembre par une causerie-débat où son président Neidoteh Boye Torbor a salué l’engagement des défenseurs des droits humains dans le monde et au Libéria. Il a fait des recommandations à l’endroit des autorités avant d’annoncer la création d’un prix annuel récompensant les défenseurs des droits de l’homme en l’honneur de l’archevêque Micheal Kpakala Francis, lauréat du prix Robert F. Kennedy pour les droits de l’homme en 1999 pour son leadership visionnaire. Il a été une voix majeure pour la paix, la démocratie et la reconstruction pendant et après la première guerre civile au Libéria



Ce prix sera appelé « Prix de l’archevêque Micheal Kpakala Francis pour la défense des droits de l’homme » et prendra effet à compter du 9 décembre 2026.
D’autres recommandations ont été faites aux autorités pour le respect des droits humains dans le pays.
En Côte d’Ivoire, la Coalition ivoirienne des défenseurs des droits humains (CIDDH) a envoyé un message de félicitations aux défenseur.es des droits humains en général et en particulier aux défenseur.es des droits humains de la Côte d’Ivoire pour toutes les actions menées dans le but de contribuer au respect des droits de l’Homme. Des actions qui sont menées quelques fois dans des contextes empreints de défis en matière des droits humains et de risques pour les défenseur.es des droits humains.
La CIDDH encourage les défenseur.es des droits humains de la Côte d’Ivoire à continuer ce noble combat en faveur des droits de l’Homme ; à mutualiser leurs efforts par une synergie d’actions et se démarquer par des actions marquées de l’objectivité et non partisanes.

La CIDDH lance un appel aux autorités gouvernementales sur la nécessité de la préservation de l’espace civique et le renforcement de la protection des droits des défenseur.es des droits humains conformément à la loi N°2014-388 du 20 Juin 2014 portant promotion et protection des défenseurs des droits de l’Homme.
Au Togo la Coalition togolaise des défenseurs des droits humains (CTDDH) elle était en café-discussion avec des jeunes militants de son organisation membre Amnesty International. Des jeunes pleinement investis ce jour là à recueillir physiquement et en ligne des signatures pour le Marathon des lettres 2025.
Le président Bonaventure N. MAWUVI échangé sur le rôle essentiel des jeunes défenseur·e·s des droits humains dans la promotion de la justice, de la liberté et de la dignité pour tous. Il a lancé un appel aux autorités à tenir leur engagement pour l’adoption d’une loi de protection nationale.




Au Bénin, on s’est focalisé sur les facteurs qui ne favorisent pas un travail adéquat aux DDH. Les participants ont entre autres évoqué : l’environnement juridique de protection des DDH peu ou non sécurisant ; les normes socio-culturelles dégradantes ; l’interventionnisme/l’immixtion dans les affaires pendantes devant les juridictions ; la méconnaissance des textes de protection des DDH et même des victimes de violation de leurs droits ; la guerre de leadership entre les structures des DDH ; la précarité de vie des DDH.


Les célébrations de ces 2 journées se poursuivent au sein du ROADDH qui fête cette année 20 ans d’existence.
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